Historique et finalité de la formation diaconale

Le ministère du diaconat a été restauré, sous une forme renouvelée, par le concile Vatican II, comme le ministère du service. Dans le diocèse de Namur, dès la clôture du concile, une formation préparatoire à ce ministère a été pensée et mise en place, à l’attention des candidats diacres. Sous la responsabilité des chanoines Dejaifve et Didier au Séminaire de Salzinnes, puis, en 1992, sous la responsabilité de l’abbé Jules Solot à Rochefort, la formation diaconale est assurée en impliquant, de diverses manières, la communauté des diacres du diocèse.
Ce texte, tiré du Rituel de l’ordination, inspiré de Lumen Gentium 29, est éclairant : « Fortifiés par la grâce du sacrement, les diacres sont au service du peuple de Dieu dans la diaconie de la liturgie, de la parole et de la charité, en communion avec l’évêque et son presbyterium. Selon les dispositions prises par l’autorité qualifiée, il appartient au diacre d’administrer solennellement le baptême, de conserver et de distribuer l’eucharistie, d’assister, au nom de l’Église, au mariage et de le bénir, de porter le viatique aux mourants, de proclamer la Sainte Écriture aux fidèles, d’instruire et d’exhorter le peuple, de présider au culte et à la prière des fidèles, d’être ministre des sacramentaux, de présider aux funérailles et à la sépulture. Consacrés aux offices de charité et d’administration, les diacres ont à se souvenir de  l’avertissement de saint Polycarpe : être miséricordieux, zélés, marcher selon la vérité du Seigneur qui s’est fait le serviteur de tous ».
La formation des diacres est également ouverte aux autres acteurs pastoraux, aux enseignants, et plus généralement à toute personne désirant une formation pastorale en théologie.